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Septembre 2022 Fidal
À la une

Monétisation des JRTT : une possibilité ouverte jusqu’en 2025

La loi de finances rectificative pour 2022, n°2022-1157 du 16 août 2022, prévoit en son article 5, la possibilité pour les salariés de renoncer avec l’accord de l’employeur à tout ou partie des journées ou demi-journée de repos acquises au titre des périodes postérieures au 1er janvier 2022 et jusqu’au 31 décembre 2025 en application d’un accord ou d’une convention collective de réduction du temps de travail.

Ces journées ou demi-journées travaillées donnent lieu à une majoration de salaire au moins égale au taux de majoration de la première heure supplémentaire applicable dans l’entreprise. Les heures correspondantes ne s’imputent pas sur le contingent légal ou conventionnel d’heures supplémentaires.

Ce nouveau dispositif particulièrement intéressant pour les entreprises et les salariés suscite néanmoins de nombreuses interrogations : Quelles sont les jours concernés ? Quelles sont les entreprises visées ? Un taux de majoration minimal doit-il être respecté ? Quel est le régime social et fiscal de la majoration ?

Nos réponses ci-dessous.



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CSE : l’annulation des élections pour défaut d’égalité entre les électeurs

En application du principe général d’égalité face à l’exercice du droit de vote, la Cour de cassation vient de confirmer une annulation d’élections du CSE ayant eu lieu par voie électronique (Cass.soc., 1er juin 2022, n° 20-22.860).
 
L’employeur est, en effet, garant de l’application de ce principe du droit électoral lui imposant de s’assurer, en cas de vote électronique, que chaque électeur dispose du matériel nécessaire pour voter. A défaut, le scrutin est annulé peu importe l’incidence de l’irrégularité sur les résultats.


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Prise en charge des frais de transports personnels : quelles améliorations ?

La loi de finances rectificative pour 2022 apporte diverses améliorations aux conditions de prise en charge des frais de transports personnels pour les années 2022 et 2023. Ces améliorations visent la prime transport, le forfait mobilités durables ainsi que la prise en charge des frais de transports publics ou de services publics de location de vélos.

Ainsi, le champ des bénéficiaires de la prime transport est élargi. Le plafond des exonérations applicables à la prime transport et au forfait mobilités durables est augmenté (700 euros dont 400 euros maximum pour les frais de carburant).

La prise en charge des frais de transports publics au-delà de l’obligation légale de 50% bénéficie d’un régime exonératoire de faveur (dans la limite de 75% du prix des titres).

Enfin, le cumul de la prime de transport et la prise en charge des frais de transports publics est autorisé.

Attention cependant, ces mesures n’ont vocation à s’appliquer qu’au titre des années 2022 et 2023 !

Seul le plafond des exonérations applicable au versement cumulé du forfait mobilités durables et de la prise en charge des frais de transports publics est, quant à lui, durablement augmenté (800 euros).


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De nouvelles obligations d’information du salarié applicables depuis le 1er août 2022

La directive 2019/1152 relative à des conditions de travail transparentes et prévisibles dans l’Union européenne du 20 juin 2019 abroge la directive 91/533/CEE du 14 octobre 1991.
 
Ainsi, elle étend le champ d’application de l’obligation d’information à de nouveaux travailleurs (ex. : travailleurs de plateforme) et prévoit une information plus complète du salarié qui doit intervenir dans un délai relativement court après la signature du contrat de travail. Elle instaure, par ailleurs, des exigences minimales concernant les conditions de travail (période d’essai notamment).
 
Cette directive aurait dû être transposée au plus tard le 1er août 2022. Au demeurant, elle prévoit que ses dispositions s’appliquent à toutes les relations de travail au plus tard le 1er août 2022. En réalité, en l’absence de transposition dans le délai imparti, le juge national est tenu d’interpréter le droit interne à la lumière du texte et de la finalité de la directive en cause pour atteindre le résultat visé par celle-ci (CJUE 14 juillet 1994 aff. Faccini Dori (aff. C-91/92)).
 
Dès lors, il est permis de s’interroger sur d’éventuelles répercussions de cette directive en droit interne concernant notamment l’information du salarié lors de l’embauche.



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Augmentation du Smic de 2,01% au 1er août 2022

Un arrêté du 29 juillet 2022 augmente le montant du Smic à compter du 1er août 2022.

Le montant du Smic horaire brut passe de 10,85 € à 11,07 € (+ 2,01 %).

Le Smic mensuel brut, pour une personne à temps plein, est de 1678,95 € (et non plus de 1 645,58 €).
Le Smic mensuel net est de 1 329,05 € (et non plus de 1 302,64 €).
 
Lire l’arrêt du 29 juillet 2022

Brèves
La prime de partage de la valeur : les modalités détaillées par l'URSSAF et le Ministère


LOI n° 2022-1158 du 16 août 2022 portant mesures d'urgence pour la protection du pouvoir d'achat prévoit la possibilité pour les employeurs de verser à leurs salariés une prime de partage de la valeur exonérée de cotisations et contributions sociales dans la limite de 3 000 €, et jusqu’à 6 000 € sous certaines conditions pour les entreprises ayant mis en place un dispositif d’intéressement ou de participation.
 
Une fiche technique de l’URSSAF « Le point sur la prime de partage de la valeur » du 17 août 2022 et une fiche du Ministère du travail « la prime de partage de la valeur » en détaillent les modalités de versement.

Epargne et déblocage exceptionnel : Mise en ligne d'une FAQ

L’article 5 de la loi portant mesures d’urgence pour la protection du pouvoir d’achat prévoit que les droits versés au titre de la participation ou de l’intéressement affectés à un plan d’épargne d’entreprise (ou de groupe) avant le 1er janvier 2022, peuvent être débloqués par les bénéficiaires avant l’expiration du délai de 5 ans, pour financer l’achat d’un ou de plusieurs biens ou la fourniture d’une ou de plusieurs prestations de services.
 
Le bénéficiaire peut demander le déblocage de ses droits, en tout ou en partie, uniquement jusqu’au 31 décembre 2022 et ce, dans la limite d’un plafond global de 10.000 €, net de prélèvements sociaux. Le déblocage s’effectue en une seule fois.

Dans une foire aux questions du 13 septembre 2022, le Ministère apporte diverses précisions à cet égard.

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Heures supplémentaires : hausse du seuil d’exonération

L’article 4 de loi de finances rectificative pour 2022, n°2022-1157 du 16 août 2022 relève le seuil d’exonération d’impôt sur le revenu concernant les heures supplémentaires et complémentaires.
 
Le plafond d’exonération est porté à 7500 euros (et non plus 5000 euros). Il s’applique aux rémunérations versées à raison des heures supplémentaires et complémentaires réalisées depuis le 1er janvier 2022.
 
Lire l’article 4


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