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Juin 2021 Fidal
À la une

Jours supplémentaires de fractionnement : le salarié ne peut y renoncer dans le contrat de travail

Selon l’article L.3141-19 du code du travail, lorsque le congé principal est d'une durée supérieure à douze jours ouvrables, il peut être fractionné avec l'accord du salarié.

La fraction continue d’au moins 12 jours ouvrables est attribuée pendant la période du 1 er mai au 31 octobre de chaque année (L. 3141-23 du code du travail). Des jours de congés supplémentaires sont attribués au salarié lorsque des congés d’une certaine durée sont pris en dehors de cette période. Il peut néanmoins être dérogé à cette disposition avec l’accord individuel du salarié. Autrement, dit le salarié peut renoncer à ses jours de congés supplémentaires.
 
Toutefois, comme le souligne la Cour de cassation dans un arrêt en date du 5 mai 2021 (n°20-14390), le contrat de travail ne peut prévoir que le salarié renonce par avance à ses droits en matière de fractionnement du congé principal.
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Coronavirus : la loi de sortie de crise prolonge certaines mesures

La loi n°2021-689 du 31 mai 2021 relative à la gestion de la sortie de crise sanitaire a été publiée au JO du 1er juin.
 
Elle prévoit principalement la prolongation :
  • des modalités simplifiées et dérogatoires de recours au prêt de main d’œuvre (prévues par l’article 52 de la loi 2020-734 du 17 juin 2020) jusqu’au 30 septembre 2021 ;
  • des possibilités de dérogation temporaire (prévues par l’article 41 de la loi n°2020-734 du  17 juin 2020) aux règles relatives à la durée et au renouvellement des CDD et des contrats de travail temporaire jusqu’au 30 septembre 2021 ;
  • des mesures sur les congés payés et jours de repos (prévues par l’ordonnance 2020-323 du 25 mars 2020) jusqu’au 30 septembre 2021 ;
  • de la possibilité (prévue par l’ordonnance 2020-1441 du 25 novembre 2020)  de réunir les représentants du personnel par visioconférence, conférence téléphonique ou, subsidiairement, par messagerie instantanée jusqu’au 30 septembre 2021 ;
  • de la possibilité (prévue par l’ordonnance 2020-1502 du 2 décembre 2020) de reporter certaines visites médicales. Ainsi, le report est possible pour les visites qui devaient être réalisées avant le 30 septembre 2021, et non plus seulement pour celles qui devaient l’être avant le 2 août ;
  • du droit d’option ouvert à l’employeur afin de justifier de l’accomplissement de ses obligations en matière d’entretien professionnel, jusqu’au 30 septembre 2021. Par ailleurs, la loi diffère les mesures de sanction afférentes à l'entretien professionnel jusqu’au 30 septembre 2021. A ce titre, elle neutralise l’application de l’abondement du compte personnel de formation du salarié concerné et de la pénalité financière jusqu’au 30 septembre 2021.
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Rupture conventionnelle : Attention à l’application du montant de l’indemnité conventionnelle !

Selon l’article L.1237-13 alinéa 1 du code du travail, le montant de l'indemnité spécifique de rupture conventionnelle ne peut pas être inférieur à celui de l'indemnité légale de licenciement.
 
Cependant, les employeurs des branches d’activité représentées par les organisations patronales signataires de l’avenant n°4 du 18 mai 2009 à l’ANI du 11 janvier 2008 (Medef, CGPME, UPA) sont tenus de verser au salarié une indemnité au moins égale à l’indemnité conventionnelle de licenciement si elle est plus favorable.
 
La Cour de cassation décide dans un arrêt en date du 5 mai 2021 (n°19-24650) qu’il en est ainsi même lorsque les dispositions conventionnelles réservent le versement d’une indemnité conventionnelle plus favorable à certains motifs de licenciement (licenciement pour insuffisance professionnelle ou licenciement pour motif économique).


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Protocole sanitaire : un assouplissement depuis le 9 juin 2021

Le protocole national pour assurer la santé et la sécurité des salariés en entreprise face à l’épidémie de la Covid-19 a été actualisé dans le cadre de la stratégie de réouverture liée à l’amélioration de la situation sanitaire.
 
Les principaux changements applicables depuis le 9 juin 2021 portent sur :
  • le télétravail,
  • les modalités d’organisation des réunions et de moments de convivialité,
  • les espaces de restauration collective d’entreprise.


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Brèves
Principe d’égalité de traitement et transaction

Un salarié peut-il se prévaloir du principe d’égalité de traitement afin de revendiquer des droits et avantages d’une transaction conclue par l’employeur avec d’autres salariés ?

La Cour de cassation répond par la négative dans un arrêt en date du 12 mai 2021 (n°20-10796).

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Inaptitude : des précisions jurisprudentielles sur le point de départ du délai de contestation

En cas de contestation de l’avis d’inaptitude, l'employeur peut saisir le conseil de prud'hommes selon la procédure accélérée au fond dans un délai de 15 jours.
 
Mais quel est le point de départ de ce délai ? S’agit-il de la notification de l’avis d’inaptitude ou de la réception par l’employeur des éléments de nature médicale justifiant cet avis ?
 
La Cour de cassation précise dans un arrêt en date du 2 juin 2021 (n°19-24461) que le point de départ du délai de quinze jours pour la saisine du conseil de prud’hommes court à compter de la notification de l’avis d’inaptitude émis par le médecin du travail.

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Activité partielle : baisse progressive des taux

Deux décrets en date du 28 mai 2021 publiés au JO le 29 mai sont à nouveau pris en matière d’activité partielle.  
 
Le décret n°2021-674 prolonge jusqu’au 30 juin 2021 le taux de l’allocation d’activité partielle de 70 % pour les secteurs d’activité les plus affectés par la crise sanitaire et prévoit qu’il est ramené à 60 % pour le mois de juillet 2021, à 52 % pour le mois d’août 2021 et à 36 % à compter du 1er septembre 2021. Il prévoit également des dispositions applicables aux entreprises les plus touchées ainsi qu'aux autres entreprises.
 
Le décret n°2021-671 diffère au 1er juillet 2021 la baisse du taux de l’indemnité d’activité partielle de droit commun versée au salarié à 60 % de sa rémunération antérieure brute. Des dispositions spécifiques sont prévues pour les secteurs les plus affectés et les entreprises les plus touchées.

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Direction du Département droit social

Société d'exercice libéral par actions simplifiée à
directoire et conseil de surveillance
Capital : 6 000 000 euros

Siège social :
4-6, avenue d'Alsace
92400 Courbevoie
525.031.522 RCS NANTERRE

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