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À la une

Lanceur d’alerte : l’adaptation nécessaire de la procédure d’alerte interne
La loi dite « Sapin 2 » du 9 décembre 2016 - modifiée par la loi Waserman du 22 mars 2022 entrée en vigueur le 1er septembre 2022 - a défini le statut du lanceur d’alerte et impose la mise en œuvre d’une procédure interne de recueil et de traitement des signalements dans les entreprises d’au moins 50 salariés.
A cet égard, un décret du 3 octobre 2022 fixe les modalités suivant lesquelles sont établies les procédures internes de recueil et de traitement des signalements. Il apporte également des précisions sur la procédure d’alerte externe.
Quels sont les changements apportés par ce décret ? Comment mettre en place une procédure d’alerte interne régulière et efficace ?
Tout d’abord, la procédure doit être mise en place après consultation du comité social et économique. Elle doit déterminer auprès de qui doit être fait le signalement. Il peut s’agir de personnes physiques ou d’un service. Mais quoiqu’il en soit ces personnes, ou services, doivent disposer « par leur positionnement ou leur statut, de la compétence, de l'autorité et des moyens suffisants à l'exercice de leurs missions ».
Par ailleurs, la procédure interne doit prévoir un canal de réception des alertes faites par écrit ou, le cas échéant, par oral. La première obligation du « gestionnaire » du signalement consiste alors à accuser réception du signalement. Puis, il doit s’assurer que les conditions de recevabilité du signalement sont réunies (qualité du lanceur d’alerte, objet du signalement ….). Lorsque ces conditions sont remplies, l’entreprise doit assurer le traitement de l’alerte. Celle-ci s’effectue alors en plusieurs étapes…

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Pluralité de motifs et licenciement nul : l’employeur doit demander au juge d’examiner l’ensemble des motifs !
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Il résulte de l’article L.1235-2-1 du code du travail qu’en cas de pluralité de motifs de licenciement, si l’un des griefs reprochés au salarié porte atteinte à une liberté fondamentale, la rupture encourt la nullité.
Toutefois, cette nullité ne dispense pas le juge d'examiner l'ensemble des griefs énoncés, pour en tenir compte, le cas échéant, dans l'évaluation qu'il fait de l'indemnité à allouer au salarié.
Reste que dans un arrêt du 19 octobre 2022 ( n°21-15533), la Cour de cassation précise que ce n’est que lorsque l’employeur le lui demande que le juge examine si les autres motifs de licenciement invoqués sont fondés et peut, le cas échéant, en tenir compte pour fixer le montant de l’indemnité versée au salarié qui n’est pas réintégré, dans le respect du plancher de six mois.

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